Knockin' on Heaven's Door
- 13 janvier 2013
Maintenant qu’elle a définitivement quitté son porc d’attache, où que La Cochonne aille, elle emporte avec elle un peu de mon innocence. Alors pour apaiser ma conscience, je regarde les nuages et j’imagine que partout… des cochonnes rient.
Celle-là même qui jadis dans la basse-cour, riait aux volailles, doit à présent rigoler de voir comment je m’échine à perdre le lard de ces dernières vacances et oublier un peu tous mes travers, par de laborieuses courses de côtes, ou autour des pâtés de maisons (comme on sait les faire en banlieue).
Je veux cependant croire que les quilles auront guidé l’âme de La Cochonne sans nom vers d’autres cieux, nous laissant le soin d’honorer sa dépouille au travers de tous ces gestes traditionnels et de ce savoir-faire ancestral qu’il m’a été offert de partager.
Merci à tous !