Réchauffement climatique
- 5 janvier 2012
Happé par l’impermanence et l’émotion du moment, j’ai alors tendance à tout laisser en plan, avide d’élargir l’expérience sensorielle en effectuant de délicieux premiers pas feutrés sur ce tapis blanc immaculé, dont je ne sais s’il est amené à rester ou bien à disparaitre aussi rapidement qu’il s’est posé.
Ce n’est que quand la caresse des flocons sur les joues se transforme en filet d’eau glacé dans le cou et que la morsure du froid n’est même plus palpable d’avoir modelé la neige sans retenue, que la vie reprend son cours et que chacun commence à imaginer les perturbations que cela risque d’engendrer pour les jours à venir. Quant à moi, seul m’importe de savoir si elle sera encore là ce week-end pour une immersion totale au parc ou en forêt.
En attendant j’achève les dernières tâches de cette fin de journée pas comme les autres, avant de fermer le bureau et d’aller à la rencontre de la ville transfigurée.
Juste un dernier petit détail à régler…
Pour l’anecdote, c’était aussi l’occasion d’illustrer un réflexe lié à cette place de parking bien particulière qui avait tendance à rester inoccupée, car située sous la partie d’un avant-toit très fréquenté par les pigeons du MIN, grassement nourris !
Certains jours il m’arrivait de faire le choix de la facilité, en dépit des risques encourus…